Mmmmh

Publié le par Silène

 

 

J’aime à penser que la meilleure façon de découvrir une culture est sa cuisine, et que ce serait un crime de ne pas essayer tous ces plats si parfumés et épicés qui m’étaient encore complètement inconnus il y a un mois : Le « Royal Tandoori » de Grenoble – dans lequel j’ai passé de si bons moments avec Ben - est déjà complètement détrôné par les petits boui-boui d’Indore ! Si tu arrives à mettre de côté tes préjugés et à fermer les yeux sur les traces de gras au bord de ton verre de tchaï, la cuisine indienne est vraiment merveilleuse… et tellement pleine de diversité ! Les recettes varient d’une ville à l’autre, le mariage des épices et du sucré-salé est à tomber !

 

 

Les premiers plats que j’ai découvert étaient ceux de l’Institut : poha épicés et masala chaï pour bien commencer la journée, riz, chapatis et dhal (sauce aux lentilles, bien épicée) à midi, sabzi (légumes) et riz le soir… Ca peut paraître un peu répétitif pour certains de manger tous les jours la même chose, mais quand on est une étudiante de base habituée à manger des pâtes midi et soir… Ca passe très bien !

 

 

 

 

 

 

Je dois avouer par ailleurs, qu’étant par nature assez compulsive avec la nourriture, j’adore essayer les nouvelles choses que je rencontre en me baladant… Ca me sera peut-être fatal un jour, mais pour le moment j’ai de la chance… A part quelques crampes de temps en temps, je m’en tire très bien (à la différence des autres volontaires qui sont toutes régulièrement malades, sans vraiment savoir pourquoi…), mes neuf mois d’immersion au Cameroun et au Tchad m’auraient-ils immunisé ? J’avoue avoir bu par erreur l’eau du robinet plusieurs fois, en confondant ma bouteille d’eau filtrée avec celle de ma room-mate indienne ! A chaque fois je m’endormais en priant pour me réveiller le lendemain… Et tout s’est bien passé !

 

 

Donc pour en revenir à la cuisine : les plats indiens que l’on connaît en France ( poulet tandoori, naan, dhal…) sont surtout des spécialités de l’état du Punjab, dont beaucoup de nos restaurateurs indiens en France sont originaires… (dans le Lonely Planet, il est expliqué que des millions de Punjabis ont quitté le pays au moment de la partition Inde/Pakistan et se sont installés à l’étranger, propageant ainsi leur cuisine que l’on appelle « indienne » »…).

De même, le curry n’est pas spécialement indien, c’est juste un mot inventé par les colons britanniques pour désigner les épices indiennes en général. Ici les mélanges d’épices (« masala ») varient d’un lieu à l’autre et d’un cuisiner à l’autre et ça n’a rien à voir avec notre curry… Je crois que tout cela est inimitable, mais j’apprend quand même à cuisiner, pour vous en faire profiter au retour !

 

 

Un autre de mes crush a été pour les petites pâtisseries indiennes, pleine de sucre et de gras, de toutes les couleurs et saveurs… C’est la tradition ici d’en offrir lors des mariages, anniversaires et autres occasions spéciales… Mais pour moi, anthropologue du goût (grosse gourmande en d’autres mots), toutes les occasions sont bonnes, j’en ai même trouvé des « Sugar Free » hier, juste pour me déculpabiliser un peu !!!

 

 

 

 

Mais il faut avouer que les indiens, hommes et femmes, ont généralement une morphologie très fine et surtout, ils ont d’autres choses beaucoup plus importantes à penser et ne s’inquiète donc pas pour leur poids (ils ont bien raison !)… Cependant, après un mois d’observation, j’ai remarquer qu’au delà de leur fine silhouette, la plupart des indiens (surtout les classes moyennes et supérieures, bien sûr) – à partir de la trentaine/quarantaine je dirais – commence à avoir un gros ventre tout flasque (il faut bien que les chapatis s’accumulent quelque part ?)…

 

 

Bref, je vous ramènerai un échantillon de toutes ces saveurs à mon retour… Promis ! Et d’ici là, je vais essayer de ne pas trop grossir pour rentrer dans ma robe de mariée en août ! J

Publié dans Carnet de Route

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V
Hey my dear loved sister...Namasté!Bercé par la musique de Atef, notre ami baha'i chateur qui vient de sortir un album...je me replonge dans cette univers qu'est l'Inde que je n'ai eu l'ocasion que de visité par les bollywood pour l'instant...mais tu devines bien que dans ces films...la servante d'Aishwarai Ray n'est que le faux témoin de la pauvreté que tu nous dépeint.Tout ce que je veux dire c'est "shoukri" (c'est ce que j'ai cru entendre dans les bollywood pour merci), merci de nous faire voyager, et de nous faire prendre conscience que le monde est un bouquet de milliards de cultures, de couleur et de gout, et qu'il nous suffit d'ouvrir les yeux pour s'éveiller...love.v
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